(58) Par Anne SANTINI –

Au cœur des transformations sociétales, la transition écologique s’impose au secteur de la culture, en témoigne la publication en janvier 2024 du Guide d’orientation et d’inspiration pour la transition écologique de la culture. Celui-ci fait suite au numéro 145 de la revue Culture et Recherche : Création artistique et urgence écologique, tous deux consultables sur le site du Ministère de la culture. Le premier outil de référence fut, précédemment, le rapport du Shift Project, Décarbonons la Culture, en novembre 2021.

À l’aune du musée d’art contemporain, l’écologie, qui n’était jusqu’ici qu’un sujet d’artiste, comme en fait part Paul Ardenne dans son ouvrage Un Art écologique, devient un sujet primordial pour l’institution muséale. Cette évolution, dans la continuité des transformations du musée, amène à repenser ses missions et son rapport à la consommation culturelle des publics.

Remise en question de la forme traditionnelle des musées

Pour assumer pleinement ces transformations, le musée se doit de faire face à un double défi, tout à la fois écologique et citoyen car la remise en question de la forme traditionnelle du musée implique un nouveau positionnement face à l’œuvre et à ses usages. Ce changement est au cœur des débats qui ont façonné l’évolution des musées au cours de la dernière décennie.

D’une part, au sein de l’ICOM, quand l’organisation internationale regroupant des professionnels de musées a tenté de reformuler la définition du musée. Après des échanges passionnés entre réformateurs, souhaitant une orientation plus sociale, et conservateurs, attachés à l’ancien cadrage de 2007, une nouvelle proposition est adoptée en août 2022. Elle met l’accent sur le musée en tant qu’institution permanente sans but lucratif, au service de la société, encourageant la diversité, la durabilité et la participation communautaire.

D’autre part, au sein de La mission Musées du XXIe siècle. En 2016, un travail a été mené en France pour identifier les enjeux futurs des musées et proposer une évolution de leur modèle. Il a encouragé la réflexion collective sur un musée démocratique, éthique, citoyen. Il a favorisé la collaboration entre différentes parties du domaine muséal. Il s’est concentré sur le participatif, les liens sociaux et le rôle du musée dans la cité, sans cependant aborder clairement la notion de développement durable. Cette mission a été lancée en parallèle avec les discussions sur la définition du musée par l’ICOM et dans la suite des attentats de 2015.

Enfin, la crise sanitaire et les préoccupations environnementales ont amplifié ces orientations. La pandémie de COVID-19 a marqué un tournant en amenant les musées à repenser leur modèle, en diminuant la surproduction d’expositions et en soulignant l’importance de la durabilité. Les désastres climatiques de 2021 ont également renforcé la sensibilisation à l’urgence environnementale au sein des musées. ICOM France a pris des initiatives pour promouvoir la durabilité et les musées ont réalisé qu’ils pourraient jouer un rôle clé dans cette transition. La guerre en Ukraine a ajouté une dimension d’insécurité économique et de nécessité d’adaptation aux pénuries énergétiques.

En somme, ces trois évènements récents ont conduit à une réflexion profonde sur la nature et le rôle des musées dans la société, les poussant à devenir plus ouverts, inclusifs, éthiques et soucieux de la durabilité. Même si les faits se font attendre, ils ont remis en question la forme traditionnelle des musées et leur rapport aux œuvres, les obligeant à rester en constante évolution pour répondre aux défis contemporains.

Beaucoup plus de moins

La transformation de la perception de l’œuvre d’art et de ses utilisations s’exprime à différents niveaux du paysage de l’art et de ses institutions.

Au niveau de la formation, les programmes d’enseignement des futurs professionnels des musées ont évolué pour intégrer les enjeux du développement durable et de l’éco-responsabilité. Des initiatives diverses, tel le séminaire sur le patrimoine et le développement durable mis en place en collaboration entre l’INP (Institut National du Patrimoine) et l’École du Louvre ou encore les interventions remarquées de l’universitaire Aude Porcedda, contribuent à repenser le musée comme une organisation engagée, entre autres, dans la transition écologique.

Les initiatives privées et associatives, elles, se sont développées dans la suite de l’agenda 21, pour aborder des questions liées à la transition écologique dans le domaine culturel. Le Centre Pompidou a accueilli dès 2018 des associations telles qu’Art of Change 21 et la Réserve des Arts pour discuter de leur engagement en faveur de l’environnement. Les Augures et diverses niches de conseils ont, depuis, vu le jour et se multiplient sans cesse.

Malgré les bonnes idées et les initiatives volontaires, la culture n’est pas hors sol. Elle est influencée par des considérations financières où l’économie, toute circulaire qu’elle soit, et se trouve dominée par le contexte actuel toujours compétitif de l’industrie culturelle et touristique.

L’apport du recours au numérique, qui a pris de l’ampleur dans les musées, en particulier pendant la pandémie de COVID-19, et a, parfois, pu apparaitre comme une solution miracle, est à évaluer au vu de son impact écologique réel. Des professionnels du domaine se questionnent sérieusement sur son usage et attendent avec impatience une réglementation visant à réduire son empreinte environnementale exponentiellement dramatique.

Enfin, ultime alternative, l’idée du ralentissement et du renoncement fait son chemin.

La crise sanitaire a conduit à accepter une réflexion sur la surproduction et la nécessité de ralentir ou de renoncer à certaines activités culturelles. L’économiste Serge Latouche prône d’entamer un sevrage à notre toxicodépendance à la consommation, passant par une rupture radicale et envisage, comme d’autres, de travailler moins pour travailler mieux.

Penser cette décroissance au prisme de la culture impose un écosystème différent entre artiste et public. Dans cette veine, l’expérience des Nouveaux Commanditaires se présente comme un exemple de collaboration artistique citoyenne qui permet la création d’œuvres d’art en dialogue permanent avec le public.

Plus radicalement encore, les artistes et chercheurs issus de la Biennale de Paris défendent une pratique de l’art qui doit questionner les notions que sont l’artiste, l’art et le lieu de sa monstration : Alexandre Gurita crée l’ENDA une école d’art invisuel qu’il anime et développe avec passion, Sylvain Soussan défend un art de l’usage, de la transmission et de la transition, Gilbert Coqalane pratique le perturbationisme et Jean-Baptiste Farkas prône avec humour et modestie « de progresser sans croître » et le « beaucoup plus de moins ».

Or, à l’heure actuelle, c’est le milieu culturel traditionnel lui aussi qui se pose la question du développement d’une « culture du moins » qui ne semble possible qu’en développant une « culture du mieux ».

Changer de paradigme

Il s’agit alors de savoir si ces nouvelles approches moins expansionnistes sont compatibles avec le cadre institutionnel traditionnel des musées et, donc, de confronter la compatibilité de la transition écologique avec les missions fondamentales que sont l’enrichissement et la conservation des collections et l’organisation d’expositions temporaires.

La Loi des musées de France de 2002 énonce, certes, ces missions mais cet enrichissement doit-il être seulement basé sur l’intérêt esthétique des œuvres ou aussi sur les contraintes économiques et écologiques liées à leur conservation ? Le coût d’une œuvre se limite-t-elle à son prix d’achat ou inclut-elle également les coûts de stockage, de montage et d’empreinte écologique ? Telles sont les nouvelles questions auxquelles sont confrontés les comités d’acquisition.

De même les professionnels de la restauration réfléchissent, eux, à des assouplissements des normes de température et d’humidité pour réduire l’impact environnemental de la conservation.

Enfin, et surtout, le modèle actuel des grandes expositions internationales avec des œuvres provenant du monde entier est remis en question en raison de leur lourd impact écologique, tant en termes de production que de mobilité des visiteurs.

Le rapport Décarbonons la culture s’interroge ainsi : « La subvention publique au rayonnement culturel français au travers de ses grands musées et les objectifs qui leur sont donnés constituent-ils ensemble une subvention indirecte aux énergies fossiles et, singulièrement, au kérosène ? Assurément, l’objectif poursuivi est tout autre mais les effets climatiques sont similaires. »

Les politiques publiques innovantes seront amenées à̀ interroger le système de la grosse exposition phare et événementielle,̀ questionnée dès 2013 par Daniel Jacobi qui, dans un article de la lettre de l’OCIM, l’Exposition temporaire et l’accélération comme la fin d’un paradigme ?, abordait la course à l’attractivité́ qui se devait de ralentir.

Il y a donc besoin de repenser l’objectif des musées et particulièrement le modèle de ces expositions phares. Or, si on veut un changement vers une approche plus écologique effective, il faut savoir offrir une expérience de visite muséale améliorée. L’enjeu est de redéfinir le rôle du musée pour l’adapter à l’urgence de la transition écologique sans amoindrir son attractivité.

Plus que jamais, le musée peut être, bien plus qu’un espace de stockage de collections, un lieu de jeu, de participation et de durabilité. Les collections de musée, en ce sens, peuvent être utilisées pour des interactions créatives avec des artistes ou des publics partenaires et réinventer la manière dont elles sont exposées. L’idée est de transformer le musée en un lieu de partage, de dialogue, de confrontation où l’expérience de l’exposition est enrichie par des perspectives diverses. La médiation joue un rôle essentiel pour faciliter cette transformation.

Une collaboration avec les habitants du quartier dans lequel le musée est implanté, est un exemple pour illustrer cette approche. Ce fut l’expérience fondatrice du MACBA dans le quartier du Raval, présentée par Jorge Ribalta lors d’un voyage du LMAC à Barcelone. Cependant ce genre d’engagement, qui va bien au-delà d’un simple vote lors d’une exposition « participative », nécessite une implication profonde de chaque rouage de l’institution et une planification longue. Le rôle de la médiation est, là, repensé en tant que force de proposition dans la création d’un nouveau rapport entre le musée, l’œuvre et le public.

En effet, la médiation doit être considérée comme une interaction productrice de sens et de pouvoir d’agir plutôt que comme une simple transmission de connaissances, elle se doit de faire remonter vers l’œuvre et ses discours, vers les auteurs et les commanditaires, les regards des publics, ceux-ci sont alors pensés comme élément constitutif de l’art.

Cette position nouvelle doit être entendue par les artistes et le milieu artistique.

La médiation productrice de sens

Ainsi, chaque acteur de l’institution muséale est encouragé, au-delà du greenwashing ou d’un participatif de surface, à une réflexion sur la manière dont le musée devient lieu de création et de partage en contribuant à la transition écologique. Cette réflexion s’accompagne d’une médiation qui favorise une compréhension collective et une expérience plus profonde et sensible des œuvres et de leur contexte, transformant la manière dont nous comprenons et ressentons l’art et le monde.

Le partage de la frugalité écologique nécessaire ne vaut que comme démarche collective qui touche tous les aspects de la société et non bien sûr uniquement les musées. D’un autre côté, les pressions économiques peuvent parfois être moteur d’innovation et stimuler la créativité, certains considèrent même que les coupes budgétaires d’après la crise économique de 2008 ont incité les musées à innover.

La place du public, et des artistes, peut aussi être très critique c’est le cas face à l’Artwashing, le blanchiment de l’image des entreprises, en particulier pétrolières, par leur soutien à des institutions culturelles. Ces actions militantes sont un moteur pour pousser les musées à opérer une transition écologique réelle et politique. Des artistes et des collectifs ont ainsi mené des campagnes pour mettre fin au mécénat de compagnies pétrolières comme la campagne réussie de Liberate Tate contre la Tate Modern et le retrait du mécénat de BP en 2016.

John Dewey exprime dans L’art comme expérience : « l’expérience esthétique est une force motrice pour l’amélioration du monde, le pouvoir d’action dont nous disposons peut apporter des changements positifs ». Ainsi si des pratiques plus écologiques n’entraînent pas la pauvreté ou l’ennui, elles peuvent conduire à une plus grande richesse et à des expériences esthétiques nouvelles autour de l’agir ensemble.

Une transformation profonde dans le secteur culturel est nécessaire, elle engagera des acteurs artistiques et des citoyens dans des actions partagées pour une réelle transition écologique qui ne sera pas qu’une image marketing. Pour cela elle sera pensée et vécue comme un vecteur d’enrichissement et non d’appauvrissement.

Un enrichissement pour la société certes, mais aussi pour l’art.

En effet ce changement implique de questionner les signatures et de séparer la notion d’art de l’objet d’art, de son marché et de sa propriété.

Partager la création artistique et ainsi la faire vivre plus longtemps, c’est développer des projets innovants tels que ceux portés par l’AnMC, l’Agence nationale des Médiations Créatives, qui entame, entre autres, une Collecte des regards où chacun prend conscience de son expérience sensible et active de regardeur.

Ainsi comme l’enjoint Ghislain Mollet-Vieville il est temps de « se mettre tous à l’œuvre ! »

Anne Santini
Artiste protéiforme qui brouille, en toute discrétion, les frontières entre médiation et création, à la fois décroissante, vorace et collective, Anne Santini s’emploie à “user” l’art existant. Ses expériences en tant qu’artiste médiatrice, en indépendante et au sein de l’atelier des enfants du Musée Les Abattoirs Occitanie-Toulouse, ont accompagné ses recherches et actions au sein du LMAC, Laboratoire des Médiations en Art Contemporain, et ses interventions à l’Université Toulouse Jean Jaurès. Elle présente en juin 2023 un mémoire de Master 2 en Médiation et Etudes Visuelles : Transition écologique et médiation : une mutation du musée d’art contemporain. Elle intègre la session XXIII de l’ENDA et crée l’AnMC, Agence nationale des Médiations Créatives, qui se donne pour mission artistique la valorisation des expériences de regards.

3 Replies to “Transition écologique et médiation, une mutation du musée d’art”

  1. Merci, chère Anne, de m’avoir cité dans la conclusion de ce très intéressant article. J’aimerais ajouter que François Salmeron a écrit récemment un livre : « Itinéraires écologiques » qui a attiré toute mon attention en tant que défenseur de l’écologie mais pas vraiment sur les œuvres qu’il présente avec une esthétique écologique.

    Nicolas Bourriaud a écrit très justement que « les artistes contemporains trouvent leurs modèles théoriques et pratiques en dehors du monde de l’art, empruntant leurs formes et leurs méthodes à d’autres champs de savoir…». Je le rejoins tout à fait sur ce principe, mais, concernant en particulier l’écologie, j’ai plutôt tendance à aller moi-même, explorer ses problèmes sur place : j’y trouve beaucoup plus de réflexions que dans les recyclages artistiques opérés par les artistes qui se limitent aux objets d’art présentant harmonieusement des formes écologiques.

    En novembre dernier, Jean-Baptiste Farkas a organisé des conférences au Musée d’Art Moderne de Paris dans le cadre d’un cycle qui traitait d’événements culturels consacrés aux défis imposés par l’urgence écologique combattant un état de crise dont nous prenons de plus en plus conscience. La culture, trop souvent, se fonde sur l’abondance là où il y a déjà pléthore. Pour Jean-Baptiste, la décroissance peut être très créative avec des pratiques culturelles qui se présentent en logique soustractive et en préconisant des moindres dépenses d’énergie. À l’heure du constat des bilans « carbone », décroitre est devenu nécessaire et l’art peut en donner l’exemple en se limitant le plus souvent possible à l’essentiel.

    L‘écologie peut ainsi inspirer l’art dans son mode de fonctionnement par l’utilisation de matériaux non énergivores ou recyclés qui permettent de préserver l’environnement, mais aussi par une sensibilisation du public aux problèmes qui lui sont reliés. Et d’une façon générale dans tous les contours de la production artistique.

    Mais le plus important réside dans les initiatives des responsables culturel(le)s qui – entre engagement militant et innovation technologique – dessinent les contours d’un futur possible où l’harmonie entre l’humain et la nature constituent une source d’inspiration et de régénération.

    De ce point de vue, les responsables culturel(le)s les plus intéressant(e)s sont celles et ceux qui sortent des lieux institutionnels pour s’infiltrer dans l’espace public en nous proposant d’autres règles de visibilité de l’art et en nous incitant à remettre en question nos propres habitudes et modes de consommation de l’art.

    En effet, les rapports qui peuvent lier l’art et l’écologie ne sont vraiment pertinents qu’avec des comportements générés dans la vie réelle en s’inscrivant en dehors des espaces dédiés à la culture.

    « Il y a des grandes choses qui ne sont pas l’œuvre d’un homme mais d’un peuple » Victor Hugo.

  2. merci beaucoup Ghislain pour ton long et encourageant commentaire.

    Francois Salmeron nous fait part de pratiques écologiques vécues comme des pratiques artistique avec entre autre les expériences de jardins partagés de La Semeuse des Laboratoire d’Aubervilliers ou ceux de la Maison des Arts de Malakoff, ce sont effectivement des endroits où le pouvoir de l’art s’équilibre un peu plus qu’ailleurs.
    Je regarde avec grand intérêt le travail qu’Aude Cartier et son équipe mènent à la Maison des Arts de Malakoff. Durant mon mémoire j’ai suivit, de loin certes mais avec ferveur, l’expérience de Couper les fluides qui a consister a se passer d’eau d’électricité et d’internet (connecté seulement 2h/jour) durant 5 mois ! Ce qui m’intéresse, plus qu’une expérience survivaliste, c’est l’importance que prend alors le collectif. Au delà de grands mots, le collectif et le partage deviennent la solution pratique pratiquée : entre travailleurs du centre, avec les collaborateurs extérieurs et surtout les publics qui deviennent là de réels partenaires. Le nouveau projet, entamé au printemps et qui doit durer trois ans, du Centre d’art nourricier promet de belles choses avec ce que l’équipe de la maison appelle des citoyen·e·s plutôt que des publics, et que j’appellerai pour ma part des co-oeuvreurs…
    J’ai espoir que les projets collectifs qui interrogent profondément le « comment l’on peut vivre l’art autrement » se multiplient. L’adversité de la situation, tout autant sur le plan écologique que politique, doit être un carburant de l’inventivité.
    Et biensur le travail de JB Farkas ! Son cycle de conférence au MAM à écouter ici : https://soundcloud.com/paris-musees/mam-d-cro-tre-est-un-moment-1 (…même si j’ai été déçue par Gilles Clement et son technophobisme primaire…) . Et sa thèse ici : https://theses.fr/2022REN20042

    Pour ma part j’ai actuellement regagné mon poste de médiatrice de terrain au musée des Abattoirs à Toulouse mais je poursuis en parallèle et avec enthousiasme la construction de mon projet d’AnMC, l’Agence nationale des Médiations Créatives qui se donne comme ambition d’exhauster les gouts et d’exalter les regards (à suivre…)

  3. En effet, réduire l’empreinte physique des oeuvres est une réponse à la crise écologique et quand les collections ne croîtront plus physiquement, elles nous allégeront de leur poids materiel. Alors la médiation sera une forme d’art indispensable à tous et nous sentirons l’art circuler aussi librement que l’air.

    A noter : l’initiative remarquable d’Aude Cartier et de toute son équipe du centre d’art de Malakoff « Couper les fluides ». Une approche et un engagement éclairants et passionnants, et qui plus est, sur une nouvelle temporalité. Moins de consommation mais plus de temps…

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